Un entraîneur sportif reconnu coupable de viol

La juge Anne Molloy a reconnu coupable l’ancien entraîneur olympique canadien de taekwondo Shin Wook Lim de neuf accusations de nature sexuelle contre une ex-athlète mineure le jeudi 14 janvier.

C’est au terme d’un procès qui s’est ouvert de façon virtuelle le 20 octobre dernier que la juge Molloy a prononcé le verdict. Il était reproché à Shin Wook Lim d’avoir touché et abusé sexuellement une athlète. Les événements se sont déroulés de 2015 à 2017 au Canada, en Corée du Sud et au Mexique. Lorsque les gestes ont commencé, la victime était âgée de 15 ans.

Pendant le procès, la victime a expliqué que Shin Wook Lim était un entraîneur exigeant et intimidant qui n’acceptait pas que ses élèves féminines fréquentent des garçons. Elle a expliqué à la Cour la chronologie des événements qui ont finalement mené à un viol.

En défense, l’avocate de Shin Wook Lim, Me Danielle Robitaille, a tenté de discréditer la victime en faisant valoir que la jeune femme avait une mémoire défaillante.

Un second procès

Les déboires judiciaires de Shin Wook Lim ne s’arrêteront pas à la suite du verdict de culpabilité. Une autre victime s’est manifestée et des accusations de nature sexuelle ont été portées envers lui. L’homme subira un second procès en mai prochain.

Pour ce qui est des représentations sur la peine dans le cas de verdict de culpabilité, la cause revient devant la Cour le vendredi 22 janvier.

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