SPVM : Patriote est désormais retraité

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Le Service de police de la Ville de Montréal a annoncé sur sa page Twitter qu’un cheval de la cavalerie est désormais retraité. Il ne s’en fallait pas plus pour que les remerciements arrivent.

« Notre bien-aimé Patriote a pris sa retraite du Service. Il va maintenant passer tout son temps avec sa partenaire, l’agente Coderre, qui l’a adopté afin de lui offrir une retraite paisible remplie d’amour. Bonne retraite Patriote! Merci pour tout ce que tu as fait pour nous », indique le SPVM sur son compte Twitter.

La cavalerie représente un élément déterminant de la présence du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) sur tout le territoire, puisqu’elle permet notamment d’assurer une visibilité et une patrouille policière dans des endroits autrement difficiles d’accès.

Description de l’unité

La cavalerie du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) compte 8 chevaux, 10 policiers, 3 employés civils (les palefreniers) qui soignent les chevaux et entretiennent l’écurie au quotidien. Les cavaliers sont répartis entre 3 groupes de travail de 3 cavaliers. Il y a 2 quarts de travail, en alternance de jour et de soir.

Rôles et responsabilités de la cavalerie

La cavalerie du SPVM répond, en priorité, aux besoins des postes de quartier du SPVM, fait respecter les lois et les règlements municipaux, s’assure de la prévention du crime, patrouille sur le territoire de l’île de Montréal, dans ses parcs et ses endroits non accessibles en véhicule, résoudre les problématiques spécifiques aux parcs, pistes cyclables et espaces verts, effectue des visites ou des conférences en milieu scolaire et effectuer le contrôle de foule lors d’événements ou de manifestations

Location de services

Il est possible de louer les services de la cavalerie pour escorter des dignitaires, patrouiller dans les parcs ou tout autre espace extérieur, participer à des défilés, des cérémonies, des fêtes privées ou des mariages.

Histoire

La cavalerie a été instituée en 1885. À cette époque, elle était composée de six cavaliers et l’écurie était située à l’angle des rues Rachel et Christophe-Colomb.

Son rôle consistait alors à patrouiller dans des endroits publics comme le parc du Mont-Royal, le Fletcher’s Field, l’avenue des Pins et le chemin Papineau. Elle agit aussi comme « Pony Express » en assurant une liaison rapide entre les différents postes de police et en livrant les messages de l’un à l’autre et a appliquer les règlements municipaux concernant la vitesse (bicyclettes et automobiles : maximum de 6 milles à l’heure).

Les années 40

En 1947, le centre-ville de Montréal est aux prises avec un gros problème de circulation. Le directeur de l’époque, M. Langlois, décide de faire patrouiller, dans le secteur, des policiers à cheval rapatriés d’un peu partout sur le territoire : l’exercice s’avère un franc succès. C’est ainsi qu’en 1948, la cavalerie s’intègre au service de circulation.

Les années 50

Le plus grand nombre de cavaliers est recensé vers 1950, où la cavalerie compte 45 chevaux. Parmi ceux-ci, 30 sont affectés à la circulation dans le centre-ville et 15 à la patrouille des parcs (tels que le parc du Mont-Royal, le parc Jarry, l’île Sainte-Hélène). Ils sont présents aux parades et, quelquefois, aux funérailles civiques.

En 1955, la cavalerie cesse de patrouiller dans le centre-ville et 17 chevaux sont vendus. Les 24 chevaux restants desservent les parcs.

Les années 60

Puis, en 1962, on érige une écurie sur le mont Royal alors que la cavalerie acquiert un premier cheval Palomino, une race qui sera privilégiée pendant une vingtaine d’années. C’est en 1995 qu’une autre race de chevaux est adoptée, le cheval Canadien, beaucoup plus robuste et mieux adapté aux besoins des patrouilleurs.

Les années 80

Au cours des années suivantes, le nombre de chevaux fluctue au gré des directions qui se succèdent. En 1981, alors qu’une pétition de 140 000 noms est recueillie par une citoyenne, Mme Hurteau, pour garder la cavalerie en fonction, un rapport d’évaluation sur le bien-fondé de la cavalerie est commandé : les dirigeants en viennent à la conclusion que la cavalerie est le moyen le plus efficace et le plus sécuritaire pour patrouiller dans les espaces verts.

 

 

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