Les recherches pour retrouver Cowboy sont terminées

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L’opération de recherches afin de porter secours à Cowboy, un berger australien pris à la dérive sur les glaces du fleuve, a été abandonnée. C’est ce qu’a révélé la maîtresse de la bête sur les réseaux sociaux.

Dans une publication, Patricia Cloutier a tenu à remercier tous les citoyens qui ont tenté de venir en aide afin de porter secours à Cowboy.

« Allo à tous. C’est avec beaucoup de tristesse et d’émotions que nous mettons fin aux recherches pour Cowboy. Je garde quand même espoir qu’il a peut être rejoint la rive à quelque part et qu’il se montrera le bout du museau à un certain moment. Je vous remercie TOUS de votre support, de votre compréhension, de vos bons mots, d’avoir sorti vos jumelles, d’avoir parcouru des kilomètres pour certains, j’ai senti tellement d’amour de votre part, les mots me manque. Je remercie du plus profond de mon cœur également Ge cherche Charly, le refuge de la deuxième chance, sans qui rien de tout cela n’aurait été possible. Si vous voulez faire un don a ces organismes, n’hésitez pas. Ils pourront investir dans divers équipements qui pourront peut être sauver votre animal. Merci », écrit exactement la dame.

L’organisme Ge Cherche Charly a publié une chronologie des faits.

Le mardi 9 février, les premiers répondants sur la banquise furent les pompiers qui, en tentant d’aller le récupérer, l’ont vu se jeter à l’eau. Cowboy a ensuite remonté sur une glace qui est partie vers l’est. Étant déjà responsables du dossier de sa disparition, nous avons immédiatement été contactés afin de nous raconter ce qui venait d’arriver. Les gens sur place étant impuissant face à la situation, nous avons pris l’initiative de contacter personnellement Sauvetage Animal Rescue. Ceux-ci étant trop loin pour intervenir à temps, nous étions alors face à un triste sort. Notre équipe n’étant pas prête à laisser Cowboy partir sans agir, nous avons remué ciel et terre afin de trouver un service pour l’aider. Dès mardi soir le propriétaire d’embarcations 4 saisons a offert généreusement de lui venir en aide si nous avions un signalement à la levée du jour.

Le mercredi 10 février, nous avons encore une fois remué ciel et terre, appelé nos contacts dans l’espoir d’avoir de l’aide maritime et aérienne. Nous avons eu la chance d’avoir une équipe terrain ayant des contacts locaux; « Le refuge de la deuxième chance ».

De généreuses personnes souhaitant rester anonymes se sont offertes pour survoler le secteur afin de l’apercevoir. Des analyses ont été faites afin de connaître les possibilités de sa trajectoire qui à ce moment était estimé vers Rivières du Loup. Ce jour-là, aucun signalement n’a été émis.

Le jeudi 11 février, malgré la médiatisation de la situation, nous n’avions que très peu d’espoir et d’aide offerte, il faut dire que plusieurs estimaient ses chances de survie impossible. Vers 14h nous avons eu une série de signalements, mais tout un chacun ne pouvant affirmer formellement que c’était bien lui. Pour y être allé moi-même, je peux vous dire qu’à cette distance, avec toutes les glaces qui bougent, il y a tellement de mouvements qu’il est et sera toujours difficile d’affirmer sans l’ombre d’un doute que ce soit lui. Je crois qu’il est normal pour une équipe de sauvetage de devoir évaluer les risques et de demander une validation des signalements puisque nous parlons ici de mettre en jeu la vie de braves hommes. Ces signalements ayant recréé un certain espoir, nous avons reçu l’offre d’un organisme, le SÉMUQ, de venir dès le lendemain profiter de l’occasion pour pratiquer un exercice de sauvetage.

Le vendredi 12 février, l’équipe du SÉMUQ, ainsi que quelques personnes munies de drones plus résistants aux basses températures et plus performants, se sont joints aux recherches. Malheureusement, mis à part deux faibles signalements qui n’ont pas été confirmés par les drones, rien n’était à l’horizon. Encore une fois, des avions et hélicoptères privés offraient gratuitement leurs services pour survoler plusieurs secteurs.

Samedi: L’équipe du SÉMUQ poursuivait leurs recherches ainsi que des 10 aines de gens venant de partout pour tenter de l’apercevoir à nouveau, mais en vain.

J’aimerais tant aujourd’hui pouvoir vous dire que Cowboy a été sauvé, mais malheureusement nous allons devoir espérer que dans sa dérive, il ait pu rejoindre la rive a un moment ou un autre.

C’est donc à la demande d’une maîtresse triste et épuisée ainsi qu’avec nos conseils et ceux des spécialistes que nous devons arrêter les recherches.

Il aura fallu des gens de cœur qui ont voulu tenté tout en leur pouvoir afin de sauver un chien leur étant inconnu, mais dont nous ne pouvions le laisser aller sans avoir agit, sans avoir utilisé la force d’un réseau, des communications, des médias, des contacts, simplement en se croisant les bras.

Sachez qu’aucun service payant, issu de vos taxes, ou autre, n’a été engendré. Toutes les offres offertes ont été bénévoles pour le bien de Cowboy. Seuls les premiers répondants (pompiers) étaient en service et d’ordre municipal. L’aide apportée par la garde côtière (maritime, aérienne) était lors de leurs trajectoires normalement prévues.

 

 

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