L’INSPQ s’attend à des milliers de nouveaux cas par jour sous peu
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Les experts de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) s’inquiètent. Le relâchement des mesures sanitaires risque d’avoir des impacts majeurs dans les prochaines semaines au Québec.
L’arrivée des variants de la COVID-19, combiné avec un relâchement des mesures sanitaires pourrait avec des conséquences graves. D’ailleurs, l’INSPQ n’hésite pas pour signaler que les mois de mars et avril pourraient être déterminants.
En date du mercredi 17 février, l’INSPQ indique que 16 cas de variants sont confirmés et que 135 cas présomptifs (criblage) sont en attente de résultat.
Le mercredi 17 février, l’INSPQ a tenu une rencontre avec les représentants des médias de façon virtuelle. L’événement était une occasion de présenter la plus récente modélisation de l’évolution de la pandémie de COVID-19 dans le Grand Montréal en tenant compte de scénarios d’adhésion aux mesures sanitaires et en considérant l’impact potentiel d’un variant plus transmissible, comme le variant B.1.1.7 ayant émergé au Royaume-Uni.
Marc Brisson, collaborateur à l’INSPQ, professeur titulaire à l’Université Laval et directeur du Groupe de recherche en modélisation mathématique et en économie de la santé liée aux maladies infectieuses, n’a pas hésité pour dire que les Québécois doivent faire preuve de vigilance et qu’il est capital de respecter les mesures en place. Que c’est la seule façon d’éviter la catastrophe redoutée.
Toujours pendant la rencontre, il a été possible d’apprendre que dans les prochaines semaines, le nombre de nouveaux cas par jour pourrait dépasser les 2000 et ce uniquement dans le Grand Montréal, advenant que les mesures soient légèrement relâchées et si le variant continue de se propager au Québec.